[BG] Arghail

La pluie tombait, accompagnée d'un vent violent. Une nuit difficile à passer pour les gardes de la cathédrale d'Hurlevent. L'un deux crut bien rêver lorsqu'un ombre passa dans la rue.
Il alerta son voisin qui n'était plus très loin d'un sommeil profond. Le temps que les deux regardent à nouveau et une personne couverte d'une cape, tenant un bébé dans ses bras, se trouvait en bas des marches.
Elle s'approcha calmement des deux hommes qui ne savaient trop quoi penser de ce qui se produisait. Ils mirent leur main à la garde de leur épée par prudence, et sentirent alors comme un malaise au fond d'eux, leur commandant de lacher leur arme. Ce qu'ils firent à l'instant.
Arrivée à leur niveau elle chuchota d'aller quérir le chevalier Hector au plus vite, elle avait quelque chose pour lui.

Sans poser de questions un des gardes tourna les talons et fila dans le batiment. Le second invita la personne à s'avancer un peu plus dans le hall en attendant.

C'est là qu'elle ôta sa capuche, laissant tomber une splendide chevelure brune. Son visage était doux, mais l'expression de ses yeux paraissait nerveuse. En quelques minutes sire Hector arriva, tout en armure, l'air fatigué. Il renvoya le garde à son poste en le remerciant et s'approcha de la jeune femme.
Tous deux parlèrent un moment.
Le peu de temps qu'il avait mit à se présenter lui avait en fait servit à nettoyer son armure. Il était depuis peu rentré d'une dure bataille contre des bandits qui harcelaient les fermes environnantes. Mais durant cette discussion du sang coulait encore sur le sol.
Ils tendit ensuite les mains et prit l'enfant. La femme se pencha sur ce dernier pour lui faire un dernier baiser, une larme plongea alors dans une petite flaque de sang. En se relevant elle fit un discret sourire au chevalier, remit sa capuche et fila dans la nuit.
Sire Hector, lui, retourna dans la cathédrale en tenant l'enfant dans ses bras.

Depuis ce jour c'est Hector qui se chargea de l'éducation d'Arghail. A sa grande surprise il put également lui enseigner les voies du paladinat car il avait pareillement reçut le don de la Lumière.
Il lui enseigna la sagesse, les principes qui dictaient sa conduite, comment développer ses aptitudes physiques...

Jamais Arghail ne posa de question sur ses parents. Un jour cependant sire Hector prit la décision de lui raconter. Ses parents étaient deux serviteurs de ce qui aujourd'hui constitue l'Alliance, ils comptaient parmis les plus dévoués. Seulement peu après sa naissance, la guerre avec les orcs débuta, en l'an 598. Les parents d'Arghail décidèrent de prendre part à la lutte et de confier leur enfant à son oncle Hector qui était affecté à la défense de la cité d'Hurlevent. Si tout se passait bien, ils pourraient rentrer le retrouver à la fin de la guerre. Jamais ils ne revinrent.

Six années plus tard une autre guerre débuta, cette fois sire Hector y prit part, laissant Arghail étudier à la cathédrale. Il en revint, mais ne fut plus jamais le même. Il emmena Arghail hors de la cité et tous deux vécurent dans différentes contrées environnantes, auprès de la population.
Hector ne forma que peu Arghail à l'art du combat pendant toute cette époque. Il ne prit pas non plus part à la Troisième Grande Guerre. Ils vécurent ainsi tous deux durant de nombreuses années. A sa majorité Arghail rencontra une jeune femme douce et charmante. Il s'installa avec elle dans Sombre-comté qui n'était pas si hostile autrefois. Il voyait toujours régulièrement son oncle et ils discutaient longuement tous deux. Leur aptitude à user de la Lumière leur valu également d'être très appréciés de la population.

Tout ceci n'était cependant pas appelé à durer éternellement. En l'an 624 la Légion Ardente envahit de nouveau Azeroth. Sire Hector était devenu plus vieux mais il revêtit tout de même son ancienne armure d'or et partit vers le front. Ordonnant à Arghail de demeurer près de sa femme et ses deux fils de 2 et 4 ans. La veille de partir il prononça ces mots :
"Arghail, tu fûs pour moi un fils. Longtemps je t'ai éloigné des conflits car je voulais t'épargner une vie de batailles et de solitude. Je sais pourtant que tu es fait pour cela, tes aptitudes naturelles pour le combat, ce don de la Lumière... Demeure près de ta femme et tes enfants. Tu es le dernier de notre famille. Vit, vit pour tous ceux qui ont périt."

[HRP] C'est pas encore finit, je déposerai bientot la suite. Par contre j'aimerai bien que ceux qui connaissent bien le background de Warcraft critique cette biographie, par exemple je ne connais pas l'histoire de Sombre-comté, je prétend qu'elle n'a pas toujours été hostile mais je n'en sais rien. Si je me trompe dites le moi que je puisse améliorer tout ca s'il vous plait Smile. Les autres peuvent également faire des critiques héhé. [HRP]

Arghail resta donc chez lui, en compagnie de sa famille. Et la guerre eut lieu contre la légion ardente. Cette guerre impliqua tout l'Azeroth, et eut bien des conséquences dramatiques, telle que la destruction de l'Arbre de Vie.

Pour Arghail aussi les conséquences eurent de l'ampleur. Non seulement il ne revît plus jamais son oncle et mentor, mais en plus de cela... Sa région fut elle aussi touchée par les combats... Pendant cette guerre la Légio ne fut pas le seul ennemi. Bien des créatures maléfiques profitèrent de ce déséquilibre. Bandits... et autres vils esprits, prirent d'assaut les endroits isolés, dépourvus de protection avec les nombreux soldats partis à la guerre.

Un jour où il partit s'occuper de voisins fermiers qui avaient été blessés lors q'une attaque de bandits, sa propre ferme fut ciblée. N'étant pas présent il ne pu rien faire... Sa femme et ses enfants eux l'étaient. Julianna préparait à manger pour le repas du soir, il commençait à faire nuit mais les enfants jouaient toujours dehors.

Quelques buissons se mirent alors à bouger, à une centaine de mètre de la ferme. Puis des hommes en sortirent, vêtus de sombres habits en cuirs dans un mauvais état. Ils semblaient sales, et ricanaient. La cuisine de la maison avait une fenêtre qui donnait en direction de ces buissons, mais Julianna ne vît pas tout de suite ces hommes, prise par ses occupations. Il n'était plus qu'à une cinquantaine de mètres quand elle leva la tête vers eux. Sa réaction ne se fit pas attendre, son visage fut pris d'effroi et elle courra dehors appeler ses enfants. Mais il était déjà trop tard, se sachant repérés les bandits approchèrent plus rapidement. Ils eurent vite fait d'attraper les enfants, ainsi que Julianna.

La suite n'est pas très heureuse à décrire. Les furent attachés à un arbre chacun, et servirent de cibles aux archers... Julianna fut trainé jusque dans la maison, ils lui firent avaler divers ingrédients de la cuisine de force, la violèrent, puis la pendirent dans l'entrée...

Arghail lui rentrait tranquillement, deux heures plus tard. Après avoir bu une bière avec ses voisins qui lui avait offerte en remerciement de son aide. Il était heureux d'avoir pu rendre service à nouveau.

Un petit sentier menait à sa maison, il n'était plus très loin lorsqu'il sentit l'odeur de brûlé qui s'en dégageait. Il hésita un instant, était ce vraiment une odeur de brûlé, non ce n'était pas possible... Quelques secondes plus tard il courrait en direction de sa ferme. Dès qu'elle fut en vu il ne courru jamais aussi vite de toute sa vie. La maison brûlait... Il couru d'abord à l'intérieur... vit sa femme... s'arrêta au milieu des flammes qui dévoraient la charpente. Il resta ainsi un petit moment, bloqué, le visage horrifié. Puis hurla, hurla tellement fort que cela s'entendit sur plusieurs centaines de mètres. Il couru dans sa chambre. Trouva les armes qui lui servirent autrefois à s'entrainer. Détacha sa femme, la sortie dehors. Il ne fut par miracle pas blessé malgré les bouts de la batisse qui s'effondraient. Il chercha ses enfants. En les trouvant il ne hurla pas à nouveau, son expression était telle que personne ne l'aurait reconnu. Tous ses muscles étaient gonflés, son regard plein de haine. Il détacha ses deux enfants et vint les allonger près de sa femme. Il attrapa ensuite une pelle qui trainait dehors et les enterra. La maison acheva de brûler et ll fit la promesse sur leur tombe de les venger.

Une fois sa promesse faîte il n'attendit pas un instant de plus, et pista les traces des bandits. Il n'avait aucune expérience dans la matière, aussi ce ne fut pas simple.
Il mit trois jours entier à trouver leur campement. C'était dans l'après midi. Les bandits avaient établit leur repère dans un coin au nord de la vallée de Strangleronce. Il ne chercha pas à être discret, il s'avança dans le campement, son expression était la même, ses muscles toujours aussi tendus, il n'avait pas mangé depuis son départ, à peine dormi, mais il ne semblait en aucun cas faible. Il portait toujours son épée à deux mains et les mêmes vêtements de fermier, ne lui procurant aucune protection.
En le voyant deux bandits se lèverent : "Hé tu viens faire quoi là toi ? Tu te trouves au mauvais endroit mon joli, on va te faire regretter de te balader seul dans la nature". Ils dégainèrent leurs armes, et s'approchèrent avec un sourire sadique.
A peine arrièvent t'ils au niveau d'Arghail que sans avoir le temps de faire le moindre mouvement les deux se trouvèrent décapités. le sang gicla sur le visage d'Arghail, lui donnant un air plus menaçant encore.
Il continua ainsi d'avancer dans tout le camp, des cris se firent entendre.
Une fois le massacre terminé, le corps d'Arghail était couvert de blessures il perdait beaucoup de sang, mais ce n'est pas le sien qu'il portait le plus sur ses vêtements. Il voyagea encore un peu dans la forêt, s'éloignant de ce spectable sanglant, sans raison de vivre... il se mit à chanceler, et finit par s'effondrer dans les herbes.

D'autres personnes tombèrent sur le camp... on raconte qu'on y découvrit des corps mutilés, dont les membres furent parfois découpés et retrouvés à plusieurs mètre de leur emplacement d'origine...

Puis un chasseur elfe passa par là. Elessar qu'il se nommait. Il trouva Arghail, dans le triste état qu'il était, gisant sur le sol. Il n'avait aucune idée de ce qui venait de se produire, mais dans son âme bonne il décida de le tirer de ce mauvais pas. Il l'emporta avec lui, établit un petit campement dans la jungle. Trouva les herbes nécessaire à la préparation de baumes et potions et finit par guérir peu à peu les blessures de l'homme qu'il avait trouvé. Quand Arghail reprit connaissance pour la première fois, il ne dit rien, il mangea un peu ce que l'elfe lui tendit, son visage était sans vie, comme son regard, et ses mouvements étaient mous. Elessar continua de chasser et d'alimenter le campement pendant plusieurs jours sans que l'homme ne dise un mot. Dans sa grande patience il ne le força pas à parler.

Un jour alors qu'il ramenait de la viande de tigre, il la fît cuire et lui demanda simplement : "vous trouvez ça bon ?", avec un sourire des plus amical. Arghail croqua à pleine dent dans le bout de viande qu'il venait de lui tendre, esquissa un léger sourire, et dit d'un ton neutre "très bon je vous remercie". L'elfe sourit alors à nouveau, sachant que son cas n'était pas perdu et que peu à peu cet homme retrouverait la voie de la vie. les jours continuèrent à passer, les deux parlèrent peu, mais une complicité s'établit entre eux.

Cependant Elessar ne comptait pas passer sa vie dans cette forêt. Il partit alors, retournant vers ses terres Elfes, ils gardèrent le contact depuis ce jour. Arghail lui revêtit son armure, parcouru un peu les terres en vengeur, il extermina nombre de vermines. Ce qui développa son art du combat.
Et quand il fut las de cette mission, il reprit le chemin de la cité d'Hurlevent, et de sa cathédrale. Il y rencontra une prêtresse qui lui fit peu à peu retrouver le sourire, elle modifia sa vision du monde, lui apprit à toujours positiver et à mieux apporter le bonheur aux autres. Puis entreprit d'aider la population locale.
C'est alors qu'il fut contacté par les Chevaliers de Lordaeron qui lui présentèrent leurs idéaux. Il fut séduit par ceux ci, et rejoignit l'Ordre qui est à présent devenu sa nouvelle raison de vivre.

HRP - Voilà une petite improvisation que je viens de faire en l'espace d'une heure, je ne me suis pas relu je n'en ai pas le courage tout de suite, j'espère que ca vous plaira Wink - HRP