Préface L’histoire qui suit narre ma vie, ou du moins mon enfance. Je jure de n’avoir rien changé où du moins lorsque seulement mes souvenirs s’avérés flou, ce qui reste cependant très rare, étant donné que je ne libelle que les grands instants de ma vie, ceux qui m’ont le plus marqués.
Voici donc ma mienne histoire.
Chapitre I
Je suis née, dans ce qu’on pourrait grossièrement appeler le « fin fond des campagnes », bien qu’il ne s’agisse pas de champs ou de verger comme dans les cultures humaines, mais de vaste forêt où l’on cultivait des fruits que l’on retrouve sur le marché tel que les baies ou les citrouilles lunaires. Il paraît que mes origines champêtre s’ouïssent encore à mon accent.
Ma famille étant donc nullement issue de haute lignée, nous n’avions même pas de nom de famille, juste des prénoms, des surnoms, qui faisait office de nom, c’est pour ces raisons que je suis un peu gênée lorsque vous me donner le titre de « Dame ».
Donc, mon père, Cyraan, était paysan, et nourrissait sa famille de ce que la forêt voulait nous donner. Ma mère, Ahn-Sélya chassait et nous approvisionnais en viande. Nous ne vivions pas sur l’or, mais nous n’étions pas malheureux.
Une fois par semaine nous descendions à Astranaar vendre peaux et récoltes. Une nuit la garde de Maïeve Chantelombre était venu avec ses officiers recruteurs, ma mère était réellement intéressée d’être archer au sein de cet ordre, elle ne souhaitait guère rester toute l’éternité au même endroit, elle voulait voir du pays, voyager ; il lui fallut que quelques nuits pour qu’elle prenne sa décision : elle s’engagea.
Nous ne prirent nullement son choix comme un abandon, car nous savions à qu’elle point elle avait à cœur ce projet et il s’agissait aussi d’une source de revenu non négligeable.
De plus en temps de paix elle nous rendait visite deux jours par semaine. C’est donc mon père qui m’éduqua seul pendant plusieurs années.
Chapitre II
Mais cette période ne dura pas éternellement.
Une menace pesait sur nos forêts, l’arrivée d’étrangers à la peau verte qui abattaient une quantité considérable d’arbres. Devant cette menace, tout le monde se mobilisa pour repousser l’envahisseur, mon père fut enrôlé en tant que guerrier et rejoignit les rangs de l’armée elfique. Quand à moi, on me mit en sécurité au sein des sœurs d’Elune, dans les murs d’Astraanar, avec toute la population qui ne pouvais se battre ou qui avait une quelconque utilité à l’arrière.
Les estafettes rapportaient des bonnes nouvelles du front et la victoire semblait nous sourire jusqu’au jour ou l’esprit même de la forêt fut gravement meurtri: Cénarius était mort.
Chapitre III
A partir de ce moment, c’était la débâcle vers Astraanar, pour la deuxième fois depuis dix mille ans, la gente elfique craignait pour sa survie. Quelques sœurs d’Elune nous escortaient, nous les réfugiés et les blessés vers le port d’Auberdine, en direction de Teldrassil, tandis que sur la route, une deuxième file longeait la nôtre mais dans l’autre sens : C’était un flux impressionnants d’hommes et femmes en armes, qui brandissaient vers les cieux oriflammes et étendards, de nobles chevaliers chevauchant leur puissant tigres, et des centaines et des centaines de fantassins.
Notre exode nous amena dans Darnassus la Magnifique.
C’était la stupéfaction! Jamais je n’aurais pu penser qu’on pouvait bâtir aussi haut, aussi grand! Moi qui croyais qu’aucune race mortelle ne pouvais égaler l’immensité, la magnificence de la nature! Je compris aussi ce jour là que cette dernière n’était pas aussi invulnérable que je le pensais, je craignais pour elle suite aux événements récents et mes pensées revinrent au front…
J’étais avec d’autre enfants dans le temple de la Lune, durant un temps qui ma paru interminable, même si à l’époque j’étais immortelle, et nous recevions que par brides les nouvelles du front, où ces étrangers qui massacrent nos forêt seraient sous l’emprise des démons, ces être maléfiques dons les vétérans de la première guerre nous racontais les terribles méfaits, mais qu’ils se seraient libérés et combattraient à nos côtés avec d’autre races inconnues pour se préparer à un assaut pire encore.
Pendant ce temps les sœurs d’Elune nous éduquaient essayant de faire de nous de nouveau soldats si le conflit devait durer encore pendant plusieurs années…
Chapitre IV
Cette angoisse duraient et duraient, puis un jour, un terrible malaise nous pris tous, sans que personne ne sache ce qu’il avait pu se passer. C’était la panique total, les rumeurs couraient déjà qu’un demi-dieu serait mort, que les héros de la légions avaient péri, ou qu’ils avaient lancé un puissant sort sur nos armées…C’était la confusion totale !
Déjà des messagers partaient en direction du front à la recherche d’informations, puis après de longues heures d’angoisse, nous apprîmes la nouvelle: Le puissant seigneur de la Légion, Archimonde avaient péri, les armées ennemi étaient en déroute, nos armées victorieuse mais au prit d’un terrible sacrifice : L’arbre monde n’était plus.
Chapitre V
Il nous restait plus qu’à attendre que l’armée finisse de débarrasser nos forêts des perfides démons en débandade, qu’elle se réorganise, qu’elle prépare son retour et se mette en marche vers Darnassus. Terrible attente car plus les nuits passaient, plus les mauvaises nouvelles arrivaient, la Légion avait littéralement corrompue nos forêts, et l’ultime bataille avaient été le fruit de terribles sacrifices…
Puis une nuit, nous troupes débarquèrent en héros, Malfurion Hurlorage et Tyrande Mumevent à leur tête. Durant le défilé je ne vu ni ma mère ni mon père. Après les cérémonies, les troupes furent libérés, et, perdu dans la foule, paniquée, je cherchais déseperement mes parents, quand soudain je retrouva ma mère: Elle avait changé d’armure, paraissait plus gradée, mais tellement plus affaibli…Après les retrouvailles, je lui posa cette question qui me brûlait tant les lèvres : « Où est père ? » Un regard a été plus explicite que des mots…
Elle m’apprit ensuite que notre maison n’était plus, ainsi que tout ce qui était autour, que ce lieu avait pris désormais le nom de Gangrebois.
Chapitre VI
Durant les semaines qui suivirent je logeais dans les quartiers de ma mère, mais je sentais cependant qu’elle gardait encore en elle un lourd secret. Une nuit, elle n’a pas tenu, et m’expliqua que durant la guerre, la légion possédait de nouveaux sbires, parmi lesquelles de puissants sorciers pratiquant la nécromancie, et pouvant obliger les morts à se battre pour eux. Elle ajouta que le cadavre de mon père ne fut jamais retrouvé.
Qu’est-il advenu de mon père, je ne le sais encore aujourd’hui.
Je resta dans le deuil avec ma mère plusieurs mois juste au jour ou elle du repartir avec Maiev Chantelombre pour retrouver le Traître par delà les terres de Kalimdor et même au delà d’Azeroth : en Outreterre.
Elle me confia de nouveau au sœur d’Elune, puis après des adieux elle parti en me jurant de revenir.
Chapitre VII
Les sœurs d’Elune continuèrent mon éducation, elles souhaitaient faire de moi une prêtresse.
Mais je commençais à m’ennuyait a Darnassus, oui-da c’était une ville magnifique, oui-da la nature avait une place importante, mais pas assez pour moi, je passais donc beaucoup de mon temps, avant l’aube, devant les falaise, non loin de la cité. Et je restais là, juste au lever du soleil, à méditer, à contempler le paysage, je n’oubliais pas mes souffrances, mais je me sentais en réelle communion avec la nature où je trouvais un vrai réconfort. Puis une nuit, un druide s’assit près de moi, me disant que cela faisait plusieurs fois qu’il m’observait ici, nous échangions quelques mots, il me parla du druidisme, de la nature et me donna même des aperçus de son savoir. Je compris alors cette nuit là que le druidisme était vraiment ma voie. Il accepta de me donner des cours, avec d’autres apprentis, à Aldrassil, à l’est de Darnassus.
Les sœurs d’Elune ne s’opposèrent pas à ma décision et ce fut chose faite.
Chapitre VIII
Notre shando nous instruisait les premiers mois de cours théorique puis nous enseigna nos premiers sorts. Il paraît que j’étais brillante, c’est peut être vrai, car j’aimais réellement ce que je faisait, et de nature curieuse j’étudias bien plus que ce que l’on me demandait.
Mais ce temps ne dura pas indéfiniment : Une triste nuit notre maître-Druide vient m’apporter une funeste missive. « J’ai le regret de vous annoncer le décès d’Anh’Sélya, morte au combat sous les assaut du traître et de ses sbires en Outreterre. Nous vous adressons nos sincères condoléances ».Transpercer de douleur, je quitta sur le champ mon pensionnat, Aldrassil, essayant de me rapprocher de l’élément naturel pour y trouver un réconfort dans cette deuxième affliction, puis après plusieurs heures d’accablement, je décida de ne pas rentrer : j’étais en âge de partir, de découvrir le monde et mes enseignements de druide me permettait de survivre.
Je n’avais plus rien à perdre.
A partir de ce moment je voyageais ça et là, là où on quémandais mes services, je découvrit Kalimdor, les Royaumes de l’Est, et redécouvrit avec peine les forets qui m’avait vu naître souillée et corrompue. J’ai également franchit récemment le portail des ténèbres et j’arpente les terres dévastées de l’Outreterre, à la recherche en particulier d’une base elfique, où se trouverait certainement cimetière, qui j’espère contiendrait la tombe de ma mère afin que je puisse lui rendre mes derniers adieux.
Sujet: Florianoctis 
Mar 5 Juin - 12:22
